Test et avis de la guitare électrique PRS SE McCarty 594

La guitare électrique PRS SE McCarty 594

Les récentes sorties de modèles SE PRS constituent ce que n’importe quelle entreprise de guitares appellerait une série gagnante enviable. Le très populaire modèle SE Silver Sky, sorti en 2018, reste un énorme vendeur, et le modèle SE DGT de cette année est parmi les guitares électriques les plus discutées récemment. Ce sont toutes deux des guitares géniales qui offrent un rapport qualité-prix incroyable. Et dans le meilleur des cas, elles te rapprocheront d’un modèle premium beaucoup plus cher pour un peu plus de 1 000 €.

Sortie en même temps que la SE DGT, la SE McCarty 594, qui est proposée en double découpe et en modèle à découpe simple moins cher, est une autre valeur phénoménale. Elle coûte seulement 950 $. Pour comparer, une version S2 de la McCarty 594 fabriquée aux États-Unis te coûtera environ 1 999 $, tandis qu’une McCarty 594 Core de qualité supérieure, fabriquée aux États-Unis, coûtera, eh bien, une somme sérieuse.

La magie de McCarty

Au milieu des années 1990, Paul Reed Smith a travaillé avec l’icône de l’industrie de la guitare Ted McCarty, qui a été président de Gibson de 1950 à 1966. Pendant cette période, il a participé à la conception et au développement du micro humbucker PAF, du chevalet Tune-o-matic, et des guitares comme l’ES-335, l’Explorer, la Firebird, la Flying V, et la SG. En 1994, PRS a introduit plusieurs modèles qui étaient le fruit de la collaboration avec McCarty, dont la McCarty 594. La qualité et les performances de ces guitares laissaient penser que cette rencontre des esprits était bien plus qu’un simple marketing.

La SE McCarty 594 capture l’essence d’une McCarty premium avec sa superbe table en placage d’érable flammé sur un corps en acajou, avec une finition en polyuréthane brillant. Le manche collé de 22 frettes est en acajou, et la touche en palissandre de 10″ de rayon a l’air nette et haut de gamme ornée des incrustations d’oiseaux emblématiques de PRS. Les mécaniques à dos fermé ont un look vintage attrayant et maintiennent l’accordage exceptionnellement bien. À l’autre bout des cordes, un chevalet ajustable en deux parties en zinc et laiton est à la fois stable et un autre clin d’œil à l’influence Gibson de la guitare.

La finition de la SE McCarty 594 est très propre, à la fois esthétiquement et fonctionnellement. Les montées de volume du bouton ne révèlent pas la moindre trace de statique, et les boutons et les potentiomètres push-pull sont tous parfaitement silencieux lorsqu’ils sont actionnés. En termes de jouabilité, le manche de la SE McCarty 594 semble un peu épais, du moins à mon goût. Mais même si je préfère les manches plus fins, on ne peut pas remettre en question à quel point il se sent naturel et confortable en main. La longueur de la corde de 24,594″ (reflétée dans le nom 594 de la guitare) est légèrement plus courte que les longueurs de corde PRS et Gibson conventionnelles. Mais cette petite différence aide aussi à rendre les bends de cordes extra faciles. Notre guitare est arrivée avec un super réglage à une action moyennement basse. Elle est également livrée dans un très beau sac de concert avec des inserts de rembourrage en mousse supplémentaires. Si notre guitare est une indication, tu pourras la sortir d’une boîte d’expédition et aller directement à un concert ou en studio d’enregistrement en toute confiance.

Sons sublimes

Pour mettre la SE 594 à l’épreuve, je l’ai branchée à des amplis Fender Super-Sonic et Mesa/Boogie Mark IV et à des pédales de distorsion comme une Hermida Distortion et une Wampler Pinnacle. Les deux micros humbuckers 58/15 LT « S » à faible sortie, sans surprise, ont une vibe de PAF old-school et sont riches en clarté et en âme vintage. Les deux boutons de tonalité offrent une fonctionnalité push-pull et passent entre les sons de micros doubles et simples. La différence de volume entre les humbuckers et les micros simples est subtile. Tu l’entendras, mais elle ne sera pas aussi choquante que sur beaucoup d’autres guitares avec la même fonctionnalité. Dans les deux configurations de micros, la plage dynamique est incroyablement large. Jouée en son clair et réglée sur aigu, je pouvais jouer des idées de western spaghetti quand je piquais près du chevalet. Mais en fonction de mon attaque, je pouvais aussi générer tout, des notes chuchotées au silence à une agression totale. Ajoute de la réverbération, du delay, et quelques doubles stops en 10e, et la PRS sonnait positivement angélique.

Si notre guitare est une indication, tu pourras la sortir d’une boîte d’expédition et aller directement à un concert ou en studio d’enregistrement en toute confiance.

Avec un peu plus de distorsion, le micro manche était incroyablement chaud et crémeux sans sonner sourd, même avec le ton réduit de beaucoup. Le micro chevalet, quant à lui, flirtait avec une sustain presque infinie quand je l’associais au Mesa/Boogie Mark IV, générant des sons de fusion tueurs qui rendaient le shred sans effort. En remontant le bouton de tonalité sur le micro chevalet, on obtient un son de lead exemplaire. Et avec moins de distorsion, il produit de beaux sons rythmiques jangly.